- Serge Gainsbourg et l’art visuel
- Que doit-on mette en évidence sur une image?
- Comment faire dans la pratique?
Serge Gainsbourg et l’art visuel
Serge Gainsbourg est célèbre pour ses nombreuses chansons. Sa carrière s’étend de 1958 à 1991 et compte nombre de titres devenus des classiques de la chanson française. « L’homme à tête de choux » est aussi célèbre pour avoir une vision globale d’une œuvre. En effet il attache de l’importance à l’aspect visuel des supports musicaux.
Serge Gainsbourg considère certains arts comme la musique classique ou la peinture comme des arts majeurs, contrairement à la chanson qu’il considère comme un art mineur. Il a eu une passe d’arme restée célèbre avec Guy Béart sur la question je vous laisse le lien dans cette vidéo.
Toujours est-il que l’aspect graphique et photographique de l’œuvre de Gainsbourg est à prendre en compte pour avoir une vue complète du talent de l’artiste. C’est d’autant plus vrai quand on sait que Gainsbourg a fréquenté l’école des beaux arts.
L’artiste a révélé dans une interview qu’on peut retrouver sur le copieux double DVD « de Gainsbourg à Gainsbarre » que sa manie artistique va jusque dans l’agencement des objets dans son appartement rue de Verneuil.
Que doit-on mettre en évidence dans une image?
Du coup on peut se demander comment mettre tout ça en pratique. Ça commence par se demander quoi mettre en évidence dans une image. On en parle après avoir dit un mot sur PHOTOFLIX.
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On va parler de certaines pochettes d’album et voir ce qu’on peut en dire.
Ci-dessus il s’agit de la pochette du premier album de Gainsbourg, « Du chant à la une!… » sorti en 1958. La force de cette pochette est d’assumer l’image de l’artiste. En effet beaucoup de supports de communication tentent de gommer les aspérités. Ce n’est pas le cas ici.
Gainsbourg est pris de 3/4 face, ce qui laisse voir deux caractéristiques de son visage : un nez imposant et des oreilles décollées. En bref, une posture qui révèle tout de l’anatomie de son visage. C’est une affirmation forte de sa personnalité qui ne cherche pas à gommer la réalité de ce qu’il est, c’est d’autant plus marquant qu’il s’agit de son premier album.
Changement de décor avec l’image ci-dessus, tirée de l’album « aux armes et cætera » sorti en 1979. C’est une composition minimaliste, le chanteur est en quasi-silhouette et petit par rapport à la taille de l’image.
Cette pochette illustre l’exploitation du support. En effet il s’agit d’un vinyle, les pochettes de belle taille permettent à un photographe ou un graphiste de vraiment s’exprimer. Je suis pas certain que la même image aurait été retenue pour un gabarit CD (bien que, évidemment, la réédition CD a le même visuel).
Mettre en évidence un sujet c’est donc tenir compte du support d’arrivée. Dans le cas de Gainsbourg il s’agit d’une pochette de vinyle, qu’en est-il pour vous?
Comment faire dans la pratique?
Dans la pratique tenez compte, comme on l’a vu, du support d’arrivée. Par exemple, si vous êtes certain que votre image est destinée aux réseaux sociaux, pas la peine de trop vous souciez des ISO. Si vous devez shooter à ISO 3200, shootez à 3200. Etant donné que les utilisateurs regardent les photos sur es petits écrans, ils ne vous en tiendront pas rigueur et le grain n’aura que peu d’importance.
On peut aussi se demander quelles sont les vraies caractéristiques d’un sujet et les assumer à la prise de vue. Pour son premier album, l’artiste n’a pas hésité à valider une photo qui montre son nez proéminent et ses oreilles décollées. Charge à vous de contrôler ce que vous voulez montrer à vos spectateurs.
Ce que vous pouvez retenir c’est que c’est vous qui êtes maîtres de votre image. C’es vous qui êtes responsables de ce qui est présent dans le cadre. Si vous n’arrivez pas à cadrer comme vous le souhaitez un sujet, ne vous sentez pas obligés de publier une photo dont vous n’êtes pas fières.
C’est tout la question de l’intention en photographie, on en avait parlé dans cet article.
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