- l’intérêt de bien tenir son appareil réflex
- Comment bien tenir son appareil photo
- Adaptation en cas de baisse de luminosité
L’intérêt de bien tenir son appareil réflex
Le bénéfice d’une bonne prise en main du boitier ne saute pas aux yeux au premier abord. En effet, un appareil réflex équipé de son objectif kit 18-55 ne pèse pas très lourd.
On peut même largement supporter le poids de l’appareil uniquement avec la main droite, bien soutenir l’objectif semble superflu.
Du coup, pourquoi s’embêter avec une technique particulière de prise en main? Pour deux raisons principales.
Premièrement, il est profitable de prendre tôt une bonne habitude. En effet, peut-être après votre 18-55 vous allez avoir envie de vous procurer un objectif plus volumineux, comme un 55-200. Autant prendre tôt l’habitude de bien tenir votre appareil. Il est plus difficile de corriger une mauvaise habitude que d’en maintenir une bonne.
Autre raison, une bonne prise en main, avec un boîtier ergonomique, fait que vous disposez de tous les réglages à porter de doigt, sans avoir à regarder votre boitier. On donnera un exemple concret avec les boitiers APS-C Nikon.
Comment bien tenir son appareil photo
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La prise en main d’un boitier classique est simple et naturelle avec la main droite, celle côté grippe. Il faut juste veiller à avoir une prise à la fois ferme mais pas crispée. Repensez donc à vos premières leçons de conduite avec la prise du volant, c’est la même idée!
La main gauche vient sous l’appareil, à cheval entre le boîtier et l’objectif. L’idée est de soutenir l’objectif, tout en permettant (avec les boitiers Nikon), d’accéder à la touche « fonction » avec le pouce.
Ainsi vous pouvez réglez la focale (si vous avez un objectif zoom) et les ISO avec la main gauche de façon assez naturelle. Je préconise donc d’attribuer la fonction « ISO » à la touche fonction.
L’image d’illustration de cet article montre une excellente position de prise de vue. Pour viser, comme sur cette illustration, je préconise d’utiliser l’œil gauche. Certains photographes utilisent l’œil droit, il n’y a pas de consensus sur cette question.
Cette position permet, avec les informations présentes dans le viseur, de régler complètement votre appareil avec un minimum de mouvement. Une bonne tenue de boitier n’a donc pas pour simple objectif d’apporter de la stabilité, mais aussi de permettre d’être réactif en situation de prise de vue.
Adaptation en cas de baisse de luminosité
En cas de baisse de luminosité, il vous faudra tout d’abord adapter les ISO. On a évoqué le sujet dans cet article et cette vidéo. Pour résumer, avec un boitier récent, même un entrée de gamme, la montée en ISO ne pose pas de soucis jusqu’à 1600, voir 3200 ISO. Si vous faites du noir et blanc, le bruit numérique peut même donner un aspect « grain » pas désagréable.
A titre personnel, si l’utilisation ne concerne que les réseaux sociaux, il m’arrive même de monter à 6400 ISO. Pour éviter de trop monter la sensibilité, un autre levier est la tenue de l’appareil. En effet, pour ne pas « exploser les ISO », vous pouvez baisser un peu la durée d’obturation.
Dans ce cas, avec un objectif 35mm, on peut avec de l’habitude être net sans flou de bougé à une vitesse basse de 1/10e. Il suffit de bien tenir son appareil, de rentrer les coudes dans le ventre pour, avec vos deux mains, former une sorte de trépied.
Ce n’est pas la position la plus glamour, cependant elle apporte de la stabilité si vraiment baisser la vitesse est votre seule solution.
Si vraiment la lumière est top faible, que vos ISO sont montés à fond, que votre diaphragme est ouvert à fond, que votre vitesse est très basse, il se peut qu’il n’y a rien à faire. La photographie consiste, littéralement, à peindre avec de la lumière : sans lumière, pas de photo!
Dans ce cas profitez du moment et oubliez un peu votre appareil, c’est ce que vous avez de mieux à faire.
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