Un jour une photo c’est une image, un mot sur l’histoire de sa création, un mini-topo sur ce qu’elle nous apprend. Aujourd’hui on parle du cycliste par Henri Cartier-Bresson (1932)

Maîtriser le mouvement et l’immobilité

Comme on l’a vu dans plusieurs articles, une bonne photo est souvent synonyme de parti pris assumé. Pour assumer un parti pris, le contraste est un atout important.

On pense au contraste entre les noirs et les blancs, il y a aussi le contraste entre les objets immobiles et mobiles. C’est un moyen d’avoir un propos clair dans l’image malgré la multitude d’éléments présents dans la composition.

Dans cette célèbre image d’Henri Cartier-Bresson, il n’y a que « deux vitesse » : l’immobilité (les pavés, l’escalier, le trottoir), et la rapidité (le cycliste).

Le photographe réussit le tour de force d’inclure beaucoup d’éléments dans la photo tout en ayant une lecture claire, le regard descend l’escalier pour arriver sur le cycliste.

C’est un bon exercice à pratiquer, le chose n’est pas évidente et il faut de l’entrainement (et sans doute pas mal de ratés) pour aboutir à une composition complexe parfaitement lisible.

Retenez de cette image d’Henri Cartier-Bresson que si l’ensemble de la photo est immobile, même avec beaucoup d’éléments présents dans le cadre, un sujet en déplacement rapide se détachera facilement et attirera le regard.

Ne complexez pas si vous n’y arrivez pas, c’est l’exception! Mieux vaut être sélectif pour mettre efficacement en valeur le sujet de la photo.

Aller plus loin?

Comment puis-je vous aider? Trois questions qui m’aideront à mieux connaître vos attentes, c’est ici!

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