- Les meilleurs outils pour filmer
- Les bases de la production de vidéo
- La production de vidéos dans la pratique
Les meilleurs outils pour filmer
Produire des vidéos est devenu assez facile avec l’avancée de la technologie. On a abordé dans cet article et cette vidéo les nouvelles possibilités offerts par le numérique.
On va pas refaire l’historique depuis la pellicule, mais prendre les choses depuis l’apparition des caméscopes numériques. Quand les petits caméscopes domestiques sont apparus, les principales ventes étaient liées à des évènements.
Par exemple, on s’équipait d’un petit caméscopes CANON pour une naissance ou pour immortaliser un baptême. Ce type de marché a du plomb dans l’aile, en effet pour ce type de pratique un smartphone fait des images tout à fait satisfaisantes.
Mes propres vidéos étaient filmées au caméscopes jusqu’à une date récente, je suis passé au téléphone qui permet de faire une image satisfaisante. Le caméscopes reste intéressant ponctuellement pour filmer un sujet éloigné, ça permet de bénéficier d’un zoom optique à moindre frais.
Pour faire une belle image, on peut s’en sortir avec un smartphone et une application adéquate comme Filmic Pro. Cependant on est parfois limité par les possibilités optiques, notamment si on veut obtenir un flou d’arrière plan cinématographique.
C’est là qu’intervient la vidéo au réflex, qui permet de bénéficier de la qualité optique d’un bon appareil. Encore faut-il correctement paramétrer le boitier!
Les bases de la production de vidéo
Pour filmer avec un réflex il faut tout d’abord avoir une idée de quelques rudiments de production vidéo. On voit ça, mais avant un petit mot sur PHOTOFLIX.
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La vidéo est une impression optique due au grand nombre d’images par secondes. On créé ainsi une impression de mouvement. Le cinéma a longtemps proposé une fréquence d’image de 24 i/s (images par secondes). C’est une fréquence typique de la production de film dans beaucoup de cas.
On va se placer dans le cas d’une vidéo simple, sans effet de ralenti. Un paramètre qui rend l’image et le mouvement naturel à l’œil est le rapport entre la fréquence d’image et la durée d’obturation.
En général on recherche un rapport 2 entre les deux paramètres. Par exemple, à 24 ou 25 images par secondes, on règlera l’obturateur au 1/50e de secondes. Avec la fréquence du courant en France on évite en général de filmer à 30 i/s, on risque avec certaines lampes d’avoir un scintillement indésirable.
La base de la vidéo, du moins en ce qui nous concerne pour une production simple, c’est donc que, contrairement à la photo, l’obturateur est fixe et ne doit pas bouger. Il est à régler au 1/50e (si vous filmez à 24 ou 25 i/s).
Si vous filmez à 50 i/s (pour faire un ralenti ou pour une raison esthétique), vous devrez donc régler votre obturateur à 1/100e.
La production de vidéo dans la pratique
Voilà pour la théorie, mais en pratique? A titre personnel je mets mon appareil en mode manuel. Le problème surgit si je veux un beau flou d’arrière plan et qu’il y a trop de lumière. En effet, ouvert grand (f/2.8 par exemple) et à 1/50e, on risque d’être sur-exposé. C’est là qu’intervient le filtre ND.
En effet le filtre ND permet de baisser de plusieurs indices de lumination l’apport de lumière et ainsi de rester à 1/50e. En gros, c’est des lunettes de soleil pour votre appareil.
On avait abordé dans cet article et cette vidéo l’utilisation du filtre ND.
Concernant la mise au point, le plus simple est de la réaliser en automatique, puis de basculer en focus manuel. Ça évite à votre autofocus de « pomper », et d’avoir une alternance flou/net indésirable.
A noter que ma pratique tient compte d’un appareil assez ancien (le Nikon D3300) pas du tout étudié pour une ergonomie vidéo. Avec un appareil plus récent et un autofocus performant, sans doute pouvez-vous filmer avec l’autofocus.
C’est dans ces conditions que j’ai réalisé le mini-film sur l’étang du Corra que vous pouvez retrouver ici.
Voici quelques pistes pour commencer, pour le reste il faut s’entrainer, filmer des petits bouts et essayer de faire de bonnes images, c’est une question d’entrainement.
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