Démocratisation de la photo et de la vidéo

  • La production photo ou vidéo avant 2010
  • La baisse du niveau d’accès
  • Profiter du meilleur des deux mondes

La production photo et vidéo avant 2010

La multitude d’appareils qui filment et prennent des photos fait oublier que tout n’a pas toujours été ainsi. En effet, fut un temps, produire du visuel pouvait vite revenir assez cher.

On peut prendre comme premier exemple la photographie : du temps de l’argentique il fallait nécessairement développer l’ensemble d’une pellicule. Bien entendu on était pas obligé de tirer toutes les images, mais la phase de développement nécessitait soit une certaine expertise, soit l’accès à un bon laboratoire.

Pour produire une vidéo de qualité, c’était vraiment difficile. Il fallait se procurer une bonne caméra 8mm, avec une pellicule qui permettait de faire moins de 3 minutes de film à 24 images par secondes. Autant dire qu’il fallait vraiment travailler la mise en scène pour éviter de brûler de la pellicule!

La difficulté était de monter la vidéo, il fallait maîtriser le coup de ciseau sur le film. Le visionnage aussi était compliqué : il nécessitait un projecteur adapté.

Je ne vous parle même pas des projets qui nécessitaient un son correcte…

Les choses sont devenues plus simples dans les années 2000, à partie de 2010 de plus en plus de téléphones ont permis d’avoir accès à des fonctions photo et vidéo intéressantes.

La baisse du niveau d’accès

Conséquence de l’évolution technologique : la baisse du niveau d’accès à la création. On en parle juste après avoir dit un petit mot sur PHOTOFLIX.

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La baisse du niveau d’accès a entrainé, inévitablement, une baisse de la qualité moyenne des contenus produits. La remarque peut sembler condescendante, mais c’est un fait.

La médiocrité est une conséquence logique de la facilité de pratique. La photo est devenue tellement accessible, qu’elle peut se pratiquer sans faire attention au cadre, au sujet, à l’éclairage, etc.

Du temps de l’argentique, il fallait penser au consommable : la pellicule, qui n’est pas infinie. Les cartes mémoires, certes ne sont pas infinies, mais permettent un stockage qui laisse libre court à l’erreur, à l’approximation.

Profiter du meilleur des deux mondes

Face à ce phénomène, plutôt que se recroqueviller dans une attitude passéiste, mieux vaut profiter des deux mondes. A titre personnel, j’ai eu la chance d’apprendre la photographie dans les années 90, donc en argentique. Ça m’a donné un goût pour l’application au cadrage, à l’exposition.

Je profite maintenant de la technologie pour prendre plus de photos, pour faire des vidéos plus facilement que du temps du 8mm.

Une démarche saine est d’allier le meilleur des deux mondes : l’attention au sujet « comme si on dépensait du film », et la possibilité technique de faire et refaire, comme ce que permettent les appareils numériques actuels.

Ça peut commencer avec un smartphone, on a évoqué dans cet article et cette vidéo comment bien tenir son téléphone permet d’améliorer ses photos.

En gros, ne devenons pas de « vieux grincheux » nostalgiques du temps jadis. La technologie permet de diversifier les pratiques facilement. Charge à nous de ne pas devenir esclaves de la technologie, mais de la maîtriser pour le bien de notre créativité.

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